Lorsque l'on voit les images brutales des attentats à la bombe que les médias nous livrent sans qu'on leur demande, il est difficile de les sortir de la tête.

Quand on voit les images brutales des attentats à la bombe que les médias nous livrent sans qu'on leur demande, il est difficile de les sortir de la tête. Il se peut que - déclenché par l'événement actuel - de vieux vécus non assimilés « remontent » et rendent difficile ou impossible la gestion de la crise actuelle. Le cas échéant, de « vieilles histoires » sont activées et reviennent à la conscience.

La psychologie d'urgence nous l'a appris :

Toutes les expériences antérieures non traitées, qu'elles soient de « service » ou privées (d'intervention), influencent l'interprétation et la réaction à un événement.

Ce n'est donc qu'en étant bien préparé que l'on peut passer le relais à son remplaçant en cas d'implication personnelle. Il vaut en outre la peine, quelque temps après l'événement, de réfléchir à la propre implication qu'il a déclenchée ou d'en discuter dans le cadre d'une supervision.

Les pensées intenses, les cauchemars et les souvenirs lancinants sont normaux – avec le temps, ils s’atténuent et finissent par disparaître.

Les conseils suivants peuvent être utiles à cet égard :

• Ne pas éviter les décisions quotidienne – de façon à garder le contrôle de sa vie
• Manger régulièrement et de manière équilibrée, même si l’on ne ressent pas la faim
• Pratiquer un sport et de l’exercice physique le premier jour ou les deux premiers jours suivant l’événement peut atténuer certaines réactions physiques au stress
• Faire des choses qui font plaisir
• Gérer son temps – ne pas se laisser aller
• Parler aux gens – raconter des histoires est une méthode de guérison efficace
• Ne pas consommer d’alcool ou d’autres drogues pour émousser les sentiments – les sentiments reviennent !
• Rester en contact avec d’autres personnes et passer du temps avec elles
• Continuer autant que possible à mener une vie « normale »
• Aider les autres et parler de ses sentiments
• S’accorder beaucoup de repos

• Est-ce un sujet de discussion dans votre organisation ?
• Comment gères-tu cette problématique ?
• Quelles sont les bonnes ou éventuellement les mauvaises expériences que tu as faites dans ce contexte ?
• Merci de répondre dans la zone de commentaires et de susciter une discussion - nous pouvons tous apprendre les uns des autres. Merci !